Je ne suis pas sans faute. Qui peut le prétendre? Faillible, coupable, déviante, distorsionnante, j'ai surfé sur bien des vagues: théâtre, cirque, jeu clownesque, en rêve comme en action. J'avance avec un sentiment d'imposture qui tourne à l'angoisse quand vient le temps de parler au nom du groupe. Confusion, emportement, idéalisation achèvent de me débouter et'air coupable, je me défuntifise en vasouillant d'incohérence et d'envie de fuir.
J'ai encaissé plusieurs nouvelles atteintes cette semaine, ce qui reserre les mesures répressives à l'égard de enfants. Je ne suis plus autorisée à les approcher sans leur présence, ne suis plus admise dans leur maison (mise à la porte), mon gendre m'interdit désormais de lui adresser la parole. Ma fille n'a plus aucune confiance en moi, me croit assez manipulatrice pour jouer dans le panneau électrique dans le simple but de faire chier JF. Quel esprit tordu penserait à une affaire de même? Sinon eux deux?
Les agressions verbales se multiplient. Et quand je leur demande quand ils prévoient partir, Noémi réplique que ça n'a pas l'air parti pour se faire avant l'hiver, qu'il arrive ce que je veux, les garder sous mon contrôle, bla-bla-bla...
Dans une de nos prises de becs, j'ai retenu une explication à cette attitude: JF a obtenu l'autorisation de son rabbin de n'avoir aucun égard pour une non-repentie même si c'est sa belle-mère. De quoi suis-je sincèrement coupable à leur égard?
Non-convertie
Je ne crois en aucun dieu. J'ai foi que l'humanité, les forces créatives de l'universel, réussira à survivre et rétablir un habitat en symbiose avec la terre.
Minimise le tort causé à ma fille
J'ai entretenu envers Noémi, pendant des années, un mensonge à mon sujet, que j'étais une sorcière et que j'avais des pouvoirs, ce qu'elle a cru et défendu à quelques reprises dans des circonstances où elle faisait rire d'elle.
Insultes JF
Rejet après rejet, agressivité et haine sans filtre, JF refuse de se laisser approcher d'aucune façon. Comme l'enfant qui protégeait violemment ses maigres possessions en foyer d'accueil, il m'écarte violemment des siens, m'agressant verbalement devant Noémi et les enfants, me traitant de maudite folle, d'hystérique, de malade mentale... Les attaques sont si fortes que j'explose tout de suite, criant, l'insultant violemment pour le faire reculer... c'est toujours brefs, je finis par me retirer ou raccrocher. Puis j'en shake pendant des heures après, ça m'obsède des jours durant.
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