« Ma vérité pure » : différence entre les versions

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Le problème c'est que je suis dépendante de l'affection de mes enfants.  Je ne saurais exister en dehors de cet amour sans condition pour Noémi.  Comment envisager d'arrêter de l'aimer?  C'est inconcevable, organiquement impossible, contraire à la vie, cheminer a contrario de ma joie, une démarche mortifère, à détruire la mère que j'ai été en moi, parce que ma fille la condamne et que son jugement m'importe.  Ce que j'ai été comme mère, avec tout mon coeur et en renouvellement constant des rapports affectifs, cette mère que j'ai tâché d'améliorer jour après jour, du jour de sa naissance jusqu'à aujourd'hui, la somme de cette mère-là que je suis devenue, elle crache dessus.  Cette mère-là, entière, sincère, authentique ne trouve pas grâce à ses yeux.
Je suis dépendante de l'affection de mes enfants.  C'est viscéral.  Je ne saurais exister en dehors de cet amour sans condition pour Noémi.  Comment envisager d'arrêter de l'aimer?  C'est inconcevable, organiquement impossible, contraire à la vie, cheminer a contrario de ma joie.  Ce serait m'engager dans une démarche mortifère, à détruire en moi la mère que j'ai été parce que ma fille la condamne et que son jugement m'importe.  Ce que j'ai été comme mère, avec coeur et en renouvellement constant de nos rapports affectifs, cette mère que j'ai tâché d'améliorer jour après jour, depuis sa naissance, la somme de ce que je suis aujourd'hui, elle crache dessus.  Je la quitte, abasourdie, incrédule, fuyant de honte, de peur et d'incompréhension.


Et si par-dessus tout, cette mère est une artiste, incarnation même du mal sur la terre pour un mouvement entier de complotistes, je suis faite à perpète!  Une histoire tragique à taire pour m'épargner la honte.  Car cette histoire me fait honte.  Noémi m'interdit de la raconter.  Voilà ''ma toute personnelle fin du monde.'' (dixit MRivard).
Cette mère-, entière, sincère, authentique ne trouve pas grâce à ses yeux.  


Par égard pour ma fille, j'ai l'obligation de taire cette histoire qui m'arrache les entrailles, encore et encoreDramaturge en ligne, j'écris sur internet des pièces de théâtre et de cirque, de la dramaturgie pour clownes et interprètes en arts de la scène, de la rue et du cirque. J'enseigne aussi l'art dramatique au primaire et en parascolaire avec les ados. J'invente des histoires, c'est mon métier.   
Quand par-dessus tout, cette mère est artiste, l'incarnation du mal sur terre pour les complotistes, je suis faite à perpèteMe voilà donc aux prises avec un drame mère-fille légendaire à taire pour épargner Noémi qui m'interdit de le raconter. C'est ça ''ma toute personnelle fin du monde.'' (dixit MRivard).   


Le problème c'est quand ta fille aime le méchant, comment peux-tu encore t'adresser sans mentir à tes petits-enfants?  Parce qu'il faut taire que leur père, c'est le méchant. Taire que leur mère a l'esprit instable et qu'elle se soigne.  Comment les rejoindre sans trahir du même coup celle à qui les enfants se raccrochent, parce que d'instinct, la peur du méchant les tient. Comment vais-je leur expliquer cela, le jour où je les retrouverai, peu importe l'âge.
Par égard pour ma fille, j'ai l'obligation de taire cette histoire qui m'arrache les entrailles, me triture lentement l'égo à la vitesse d'un supplice chinois!  Dramaturge en ligne, j'écris sur internet des pièces de théâtre et de cirque, de la dramaturgie pour clownes et interprètes en arts de la scène, de la rue et du cirque. J'enseigne aussi l'art dramatique aux enfants et aux ados.  J'invente des histoires, c'est mon métier.  Et celle-là, je ne peux pas la raconter.  Et pourtant, il y aurait tant à récits à en tirer pour comprendre la leçon, tant à dire pour continuer à leur parler, mes beaux enfants, à leur exprimer mon amour inébranlable, à chanter pour raconter ce qui s'est vraiment passé à mes chéris devenus grand.  Comment leur raconter avec bienveillance l'histoire de leurs parents? 
 
Comment leur raconter que, dans l'histoire,  leur mère aime le méchant?  Comment m'adresser sans mentir à mes petits-enfants quand il faut taire que leur père, c'est le méchant. Comme dans Hantzel et Gretel.  Taire que leur mère a l'esprit instable mais qu'elle se soigne.  Comment les rejoindre sans blesser la seule personne à laquelle ces petits se raccrochent, parce que la peur du méchant les tient. Comment vais-je leur expliquer cela, le jour où je les retrouverai, peu importe l'âge?


Si je les avais devant moi, comment ne leur dirais-je pas que leur mère malade croit que le méchant, avec l'aide d'hachem, va se transformer en bon papa.   
Si je les avais devant moi, comment ne leur dirais-je pas que leur mère malade croit que le méchant, avec l'aide d'hachem, va se transformer en bon papa.   

Version du 22 novembre 2020 à 15:27

Je suis dépendante de l'affection de mes enfants. C'est viscéral. Je ne saurais exister en dehors de cet amour sans condition pour Noémi. Comment envisager d'arrêter de l'aimer? C'est inconcevable, organiquement impossible, contraire à la vie, cheminer a contrario de ma joie. Ce serait m'engager dans une démarche mortifère, à détruire en moi la mère que j'ai été parce que ma fille la condamne et que son jugement m'importe. Ce que j'ai été comme mère, avec coeur et en renouvellement constant de nos rapports affectifs, cette mère que j'ai tâché d'améliorer jour après jour, depuis sa naissance, la somme de ce que je suis aujourd'hui, elle crache dessus. Je la quitte, abasourdie, incrédule, fuyant de honte, de peur et d'incompréhension.

Cette mère-là, entière, sincère, authentique ne trouve pas grâce à ses yeux.

Quand par-dessus tout, cette mère est artiste, l'incarnation du mal sur terre pour les complotistes, je suis faite à perpète! Me voilà donc aux prises avec un drame mère-fille légendaire à taire pour épargner Noémi qui m'interdit de le raconter. C'est ça ma toute personnelle fin du monde. (dixit MRivard).

Par égard pour ma fille, j'ai l'obligation de taire cette histoire qui m'arrache les entrailles, me triture lentement l'égo à la vitesse d'un supplice chinois! Dramaturge en ligne, j'écris sur internet des pièces de théâtre et de cirque, de la dramaturgie pour clownes et interprètes en arts de la scène, de la rue et du cirque. J'enseigne aussi l'art dramatique aux enfants et aux ados. J'invente des histoires, c'est mon métier. Et celle-là, je ne peux pas la raconter. Et pourtant, il y aurait tant à récits à en tirer pour comprendre la leçon, tant à dire pour continuer à leur parler, mes beaux enfants, à leur exprimer mon amour inébranlable, à chanter pour raconter ce qui s'est vraiment passé à mes chéris devenus grand. Comment leur raconter avec bienveillance l'histoire de leurs parents?

Comment leur raconter que, dans l'histoire, leur mère aime le méchant? Comment m'adresser sans mentir à mes petits-enfants quand il faut taire que leur père, c'est le méchant. Comme dans Hantzel et Gretel. Taire que leur mère a l'esprit instable mais qu'elle se soigne. Comment les rejoindre sans blesser la seule personne à laquelle ces petits se raccrochent, parce que la peur du méchant les tient. Comment vais-je leur expliquer cela, le jour où je les retrouverai, peu importe l'âge?

Si je les avais devant moi, comment ne leur dirais-je pas que leur mère malade croit que le méchant, avec l'aide d'hachem, va se transformer en bon papa.

Écrire a contrario, ce sera le moteur de MBMBA (2020). Donc, ce sera l'histoire de tous les tours de passe-passe de la grand-mère pour dire la vérité pure aux enfants tout en déjouant leur mère folle qui croit que le méchant est un bon.


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