« Duo de pas de deux » : différence entre les versions

Ligne 9 : Ligne 9 :
  DUFAUSSET : en doctore
  DUFAUSSET : en doctore


Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur.  Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.
''Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur.  Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.
''


== '''Scène 2''' :  ''Et si on recommençait'' ==
== '''Scène 2''' :  ''Et si on recommençait'' ==

Version du 7 mars 2017 à 23:33

Proposition de Philippe Leblanc, avec Cathyanne Dufort et Ginette Racine pour CF17fev17

Scène 1 : Chat en poche

De Feydeau. Transformation d'un vaudeville en commedia de l'arte, jeu de chaises intégré.

Prétexte : excès de civilité, redondance de flatteries, autosatisfaction

PACAREL : en pantalone
DUFAUSSET : en doctore

Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur. Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.

Scène 2 : Et si on recommençait

De Éric-Emmanuel Schmitt. Éluder le contexte surréaliste, transposer dans l'étrangeté des rapports filiaux au temps de la grande vieillesse.

MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille, ignorante de son
sort.. sauf certains jours...
ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, il est toujours là pour elle mais il ne l'écoute pas, du moins pas encore...

Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant.