Ouverture - Marche funèbre

Inspiration musicale : Ipse Dixit (The Garden of Earthly Delights).

Dans une pénombre bleutée, dans un silence quasi religieux, les acteurs de la troupe InSitu marchent en habit de scène, six portant un cercueil, les autres tenant de petits lampions multicolores.

• Passage du cortège entre Panneau D et C-B de cour à jardin.
• Passage entre Panneau D-C et B-A de jardin à cour.
• Dernier passage de cour à jardin entre Panneau C-B et A. (voir Cadre-Ouverture)

Ils s'arrêtent au milieu de l'avant-scène. Les porteurs déposent le cercueil à la verticale. Les autres personnages disposent les lampions devant le cercueil, traçant une sorte d'allée. Tous se postent autour du cercueil et font une prière. Léon, qui ouvrait la marche, s'appuie sur le cercueil, éprouvé, accablé. On veut se porter à son aide, mais il refuse vigoureusement, l'orgueil blessé. Tous se ravisent, reprennent leur position, posture précédente. Pause solennelle. Le groupe entonne un chant mortuaire déglingué, avec notes disparates et voix déréglées, mélodieux malgré tout. Montée graduelle du chant jusqu'à ce que...

Avec éclat, Simone surgit du cercueil, dans une folie foraine, musique de cirque et bruitage urbain : nous sommes soudainement transportés à Meerut, en Inde.

Suite à Acte I - Scène 1 - Simone I Retour à L'Anneau désert - ProdÉcriture